Saturday, February 16, 2013

1301 : West Papua dépose sa demande d'adhésion au Groupe Fer de Lance Mélanésien - GFLM


Des responsables de la Coalition nationale de Libération de la Papouasie occidentale (WPNCL) ont déposé une demande d'adhésion au GFLM, hier (30/01/2013) au secrétariat du GFLM à Port Vila, Vanuatu.
Collectif Solidarité Kanaky West Papua - Crédit photo : Ariel Tutugoro
Les responsables du WPNCL et M. Peter Forau, directeur général du GFLM, se sont entretenus pendant une heure. La délégation papoue était composée du vice-président et du secrétaire-général du WPNCL, du chef de la mission papoue au Vanuatu, ainsi que d’une représentante des femmes et des représentants d’étudiants et de la jeunesse. Ils avaient à leur côté l'ancien premier ministre et ardent défenseur de l'indépendance de la Papouasie occidentale, M. Barak T. Sope Maautamate, ainsi qu’un représentant du FLNKS de Kanaky/Nouvelle-Calédonie.


M. Peter Forau, directeur général, a reçu la demande au nom du Président du GFLM. Il a déclaré que celle-ci sera transmise, selon la procédure, à l'actuel président du GFL, l’honorable Frank Banimarama, Premier Ministre de la République des Îles Fidji. Il a ajouté que son rôle se limitait à celui de facilitateur, et qu’il n’avait donc pas de pouvoir de décision sur la question. Ce seront les dirigeants du GFLM et son président qui décideront de la question. Il a ensuite souhaité beaucoup de succès au WPNCL dans sa poursuite de l'adhésion.
Le Dr. John Ondawame, vice-président du WPNCL, a remercié le directeur général et le personnel pour avoir rendu la déposition de la demande d’adhésion possible. Il a déclaré qu'il s'agissait d'une occasion historique qui marque aussi le début de nos efforts concertés de cette année pour faire avancer la cause. Nous espérons que cette démarche encouragera l'Indonésie à prendre les mesures nécessaires pour résoudre le problème. Il est également naturel pour nous de chercher à devenir membre du GFLM puisque nous faisons partie intégrante de la famille mélanésienne. Pendant des années, nos efforts pour saisir l’ONU une nouvelle fois sur notre problématique, avaient été entravés par le manque de soutien officiel des États indépendants en Mélanésie.
M. Andy Ayamiseba, Chef de la Mission du WPNCL au Vanuatu a ajouté que l’adhésion serait une confirmation de notre identité en tant que peuple mélanésien. Nous ne pouvons pas priver nos générations futures de ce fait.
Mme Bernarda Edoway Douw, la déléguée représentant la voix des femmes, a lancé un appel de compassion pour les femmes de Papouasie occidentale, les mères et les enfants qui selon elle, avaient souffert de longues années de silence. Les femmes papoues sont victimes de discrimination sur le marché, dans le secteur de l’emploi et aussi en ce qui concerne les possibilités d'éducation. L’accession en tant que membre du GFL redresserait le statut de la Papouasie occidentale et en particulier celui des femmes papoues.
M. Amatus Douw, s'exprimant au nom des étudiants et de la jeunesse, a mis en évidence la véritable marginalisation que subit le peuple papou en Papouasie occidentale. Il a déclaré que le déclin de la population papoue était le résultat d’une politique intentionnelle et préméditée de la part du Gouvernement indonésien.
M. Barak T. Sope Maautamate a apporté des précisions sur quelques faits historiques concernant la création du GFLM. Celui-ci avait été créé à l'époque où il y avait une résistance sanglante en Kanaky et nos efforts pour résoudre le problème n’avaient pas reçu de réponse favorable de la part de nombreux gouvernements. Pour les pays mélanésiens il s'agit d'un problème sérieux. Pour que les membres puissent parvenir à une solution, la seule manière de procéder est d'en discuter ensemble pour ensuite décider de la meilleure voie à suivre. Il a rappelé que les anciennes Nouvelles-Hébrides avaient dû demander le soutien d'un autre État Mélanésien indépendant, en l’occurrence les Îles Fidji, pour soutenir leurs efforts au Comité de la décolonisation de l'ONU.
Selon M. Sope, nous avons aujourd’hui plus de pays mélanésiens indépendants qui peuvent faire encore plus pour la Papouasie occidentale. M. Barak Sope T. Maautamate a ajouté que le Comité de la décolonisation de l'ONU avait justement été créé pour les luttes pour l’indépendance. Les pays qui sont membres du Comité de décolonisation se trouvent dans ce comité parce qu'ils soutiennent l'autodétermination et l'indépendance des peuples colonisés ou occupés. Si un État membre est d’un avis contraire par rapport à ces objectifs, il doit être dans le mauvais Comité, a dit M. Sope.
M. Rex Rumakiek, Secrétaire général du WPNCL, a déclaré qu’une adhésion éventuelle à cette institution sous-régionale imposait de lourdes responsabilités et que le WPNCL en était parfaitement conscient. Bien qu’il ne serait pas au même niveau que les gouvernements, si l’opportunité lui était donnée, le WPNCL ferait de son mieux pour assumer les mêmes responsabilités de concert avec les autres membres dans leur lutte commune pour protéger la Mélanésie contre les menaces externes telles que le terrorisme, le commerce illicite, le déséquilibre socio-écologique et celui de la diversité biologique, la domination économique et les pratiques commerciales déloyales.

Janvier 2013,
Magalie TINGAL
Port-Vila - Vanuatu

Tuesday, November 27, 2012

Kanaky and WP - a common fight for a same cause

By Leonie Tanggahma

Being Melanesian brothers and sisters is not the only thing that the people of West Papua and the people of Kanaky have in common. It appears December 1st is a symbolic date for both peoples.
Indeed, the Papuan Morning Star Flag (Sampari) was raised for the first time on 1 December 1961 and the name of “Papua Barat” was chosen for that territory.
Twenty-three years later, it was the turn of our Kanak brothers and sisters to name their beloved country "Kanaky" and to see their flag flying.




















In 1961, our flag flew alongside that of the Dutch, our former colonizer. Today that same flag is barely tolerated by the new colonizer, after having been banned for decades. Even today, Papuans risk going to prison, as well as being tortured or killed if they dare to fly that flag.
If the people continue to walk with this flag, even though they know they can be killed or tortured, it means that this flag represents something for the people. We cannot ban it or replace it just like that, under the mere pretext that we need to keep things together or that we should not separate (They call us separatists! Well, who was it that cut the island of New Guinea into two?)
A flag may seem to be just an outward symbol, but it represents our identity, our spirit, our history, our will to decide our future ourselves and manage ourselves.
Tell me, would France one day be willing to sacrifice its beautiful Tricolore (the French Red white and Blue flag) and replace with a flag that would also represent the African and Maghrebian minorities that live today alongside the French natives? A flag of unity?
Fly, flag of Kanaky, you have the right to fly.
People of Kanaky, you have the right to exist on your homeland.
You have the right.
Kanaky Merdeka !
Papua Merdeka !




 

Magalie TINGAL 
Suva - Fiji
Nov, 2012

Monday, September 17, 2012

12/09/13 PINA joins Radio Djiido in mourning the death of Mr Charles PIDJOT

 
The Pacific Islands News Association (PINA) joins Radio Djiido and media colleagues from New Caledonia and around the region as we mourn the death of the late Mr Charles Pidjot- President of the Board of Radio Djiido, New Caledonia.
Radio Djiido is the only paid PINA member in the French Territory.
Mr Pidjot has been president of Radio Djiido since 1997 until his untimely death in Vanuatu this week following a long bout of illness.
"He strongly believed in Radio Djiido’s commitment with the media family in the region," said Magaly Tingal the pioneer Radio Djiido journalism student to enroll at the University of the South Pacific.
"I am the first and there’s more to follow me to USP, thanks to Charly (as he is better known)," said Tingal.
The late Mr Pidjot is a Kanak freedom fighter and has been President of ‘Union Caledonian’ political party since 2007.





The PINA Secretariat in Suva has received the following messages.
Ms Nanise Fifita, General Manager Tonga Broadcasting Commission, Nukualofa, Tonga "Thank you Matai
Rest in Peace Mr Charles Pidjot, President of the Board of Radio Djiido in Noumea, New Caledonia.
We pray for your family and God’s comfort to be upon them.
Ofa atu and God Bless."
Michael Jackson, vice president PINA and Publisher of Niue Star, Niue. "Fakalofa Lahi Atu Matai
I would like to also join others to please extend to our media friends and Mr Charles Pidjot’s family my sincere condolence for their loss.
We media families and people of Niue will remember his family in our prayers.
Monuina mai he Atua." Tarun Patel, Chief Executive Officer- Fiji Television, Suva Fiji. "Please pass on our condolence to the family and colleague of Mr Pidjot." Cornelius Rathamana, General Manager- Solomon Islands Broadcasting Corporation, Honiara, Solomon Islands. Matai,
"On behalf of SIBC Board of Directors, Staff and Management of SIBC, I would like to express sincere condolence to the families of the late Charles Pidjot and the Staff of Radio Djiido. I wish you all quick recovery from all situations caused by separation through Death."
Matai Akauola, Manager PINA, Suva, Fiji. "The PINA Secretariat staff have at one time of the other met and interviewed the late Mr Pidjot, either in Suva for Melanesian Spearhead Group meeting or other forums around the region.
"I vividly remember Mr Pidjot as a true Fighter for Kanak freedom when he was interviewed at the Holiday Inn in Suva in 2010 when he came to attend the MSG meeting here.
"Little did I realise that he was the President of the Board of Radio Djiido, our PINA family member from New Caledonia.
"On behalf of the Board and members of PINA around the region, we convey to Mr Pidjot’s Yvonne, his sons and Radio Djiido our condolence in this sad occasion.
"However, we thank Mr Pidjot for sharing with us all his vision for a united and free Kanak people.
"Vinaka vakalevu and May the Lord Jesus comfort us all in this time of parting."

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LA PINA S'ASSOCIE AU DEUIL DE RADIO DJIIDO SUITE AU DECES DE CHARLES PIDJOT.
 
La PINA 'Pacific Islands News Association' et les collègues des médias de la région Pacifique s'associe au deuil de Radio Djiido et des Médias de la NC qui pleure le décès du Président du Conseil d'Administration de Radio Djiido, Mr Charles Pidjot.
 
Radio Djiido est l'unique membre Français de la PINA.
 
Mr Pidjot était Président du CA de RDK depuis 1997 jusqu'à sa mort prématurée cette semaine au Vanuatu des suites d'une longue maladie.
 
Magaly TINGAL a déclaré : "Il croyait fermement en l'engagement de Radio Djiido dans la grande famille des Médias du Pacifique, je suis la première à l'USP mais  les autres journalistes vont suivre, grâce à Charly (comme il était mieux connu)" a dit l'étudiante pionnière inscrite en Journalisme à  l'Université du Pacifique Sud à Fiji.
 
 
 
Le regretté Mr PIDJOT est combattant de la liberté Kanak et était président du parti politique 'Union Calédonienne' depuis 2007.
 
Suite à l'annonce de son décès le secrétariat de la PINA a reçu les  messages suivants :
 
Mme Nanise Fifita, directrice Général de TBC, Tonga Broadcasting Comission, depuis Nuku'alofa-Tonga :
 
"Reposez en Paix Mr Charles Pidjot, Président du CA de Radio Djiido, nous prions pour votre famille et que le réconfort de Dieu soit avec vous. Ofa Atu et que Dieu vous bénisse".
 
Mr Michael Jackson, Vice Président de la PINA et éditeur de Niué Star, depuis Nuié :
 
"je voudrais aussi m'associer aux collègues de la Région pour présenter mes sincères condoléances à la famille de Mr PIDJOT suite à leur perte. Nous la famille des médias et le peuple de Niué pensont à sa famille dans nos prières. Monuina mai he Atua"
 
Mr Tarun Patel Directeur Général de Fiji TV - depui Suva, Fiji :
 
"Sincères condoléances à la famille et aux collègues de Mr Pidjot"
 
Mr Cornnelius Rathamana, Directeur de Solomon Islands Broadcasting Corporation, depuis Honiara, Iles Salomons:
 
"Au nom du Conseil d'Administration, du personnel et de la direction de Solomon Islands Broadcasting Corporation, je tiens à exprimer nos sincères condoléances aux familles du défunt Charles Pidjot ainsi qu'au personnel de Radio Djiido. Je souhaite que vous vous remettiez rapidement de toutes les situations provoqués par son décès"
 
Mr Matai Akauola, directeur de la PINA depuis Suva, Fiji :
 
"L'équipe de la PINA a un moment ou à un autre a eu l'occasion d'interviewer le défunt regretté Mr Charles PIDJOT notamment lors de la rencontre du Groupe Fer de Lance Mélanésien ou pour d'autres forums dans la Région. Je me souviens très bien de Mr Charles PIDJOT quand nous l'avions interviewé en 2011 à l'hôtel Holiday Inn à Suva - Fiji. Je ne savais pas à ce moment là qu'il était le Président du conseil d'Administration de Radio Djiido membre de notre famille PINA. Au nom du Conseil d'administration de la PINA et de nos membres de toute la région Pacifique, nous transmettons à Yvonne et ses deux fils, nos condoléances en cette triste occasion. Aussi nous tenons à remercier Mr PIDJOT d'avoir partagé avec nous sa vision d'un peuple Kanak libre et uni. Vinaka Vakalevu et que le Seigneur Jésus nous apporte à tous le réconfort nécessaire en cette période de deuil"

Tuesday, September 11, 2012

12/09/11 L'Union Calédonienne perd son président - Charles PIDJOT


Charles PIDJOT à droite lors de la levée des deux drapeaux à la Province Sud - 2011- Crédit photo - Isabelle Olhen



Le Mouvement d’Union Calédonienne a l’immense douleur de faire part du décès brutal de son Président Charles PIDJOT, survenu ce matin au Vanuatu.
Baigné, dès son enfance, dans la politique prônée par l’Union Calédonienne, Charly a grandi dans l’ombre des plus grands leaders de notre Mouvement,  Roch PIDJOT, son oncle, Maurice Lenormand, Pierre Declerc, Jean-Marie TJIBAOU, François BURCK, Eloi MACHORO, Yeiwene YEIWENE, de son père Philémon et de son frère Raphaël.
 
Il a favorisé bien des contacts avec tous ces vieux qui ont fait l’Union Calédonienne auprès de qui il tirait les enseignements le préparant à ces propres responsabilités. Son engagement politique l’a conduit à occuper, dès l’âge de vingt ans, la présidence du Comité Local UC du Mont dore.
 
Cet engagement l’a également amené à se mettre au service des travailleurs au sein de l’USOENC à la SLN.
 
Toute sa vie, il n’aura eu de cesse d’assumer les charges de son engagement pour l’accession à  la pleine Souveraineté de notre Pays.
 
Signataire des Accords de Matignon-Oudinot.
 
Signataire de l’Accord de Nouméa, il n’a eu de cesse, de le soutenir et de veiller à sa mise en œuvre pleine et entière.
 
Charly était doté d’une  vision claire du Devenir de notre Pays et il ne craignait pas de transgresser les tabous pour atteindre les objectifs politiques de l’Union Calédonienne.
Sa détermination comme son franc-parler, s’ils ont pu déranger certains, étaient, pour le mouvement indépendantiste une  force qui nous poussait à aller de l’avant.
 
 «  La lutte ne doit pas cesser, faute de combattant  », par ces mots d’Eloi, Charly nous exhortait et nous encourageait, à ne plus déléguer nos propres responsabilités.
 
Pour tous,  Kanak et Calédoniens de toutes origines, Charly reste cet Homme sensible, humble, accessible, toujours prêt à trouver des solutions aux problèmes de chacun, Petits et Grands,  soucieux qu’il était d’améliorer leurs quotidiens autant que de leur permettre l’accès à un avenir meilleur.
 
A son épouse Yvonne, à ses enfants Ismaël et Raphaël, à Grand-mère, à toute sa famille et son clan, le Mouvement d’Union Calédonienne exprime sa profonde tristesse, son soutien et ses remerciements pour la fierté qu’ont eu tous les militants de l’Union Calédonienne d’avoir eu comme président un homme de caractère et de convictions.

Saturday, September 1, 2012

12/11 : Le Groupe des Leaders Polynésiens centre ses objectifs.


Le week-end précédent le sommet des Leaders du Forum des Iles du Pacifique, (FIP) à Rarontonga – Iles Cook, le Groupe des Leaders Polynésiens, (GLP) s’est réuni pour la deuxième fois depuis leur récente formation afin d’étudier, entre autres, l’installation du secrétariat du Groupe.

Le GLP comprend : les Iles Cook, Niué, Samoa, Tonga, Tuvalu, Samoa Américaines, Tokélau et la Polynésie-Française, la première réunion de formation s’est tenue en Novembre 2011.

Depuis un groupe de Haut-Fonctionnaires est chargé d’étudier la formation du GLP et le secrétariat intérimaire est basé à Samoa.

Le GLP souhaite devenir un groupe sous-régional au sein du FIP identique à celui des Petits Etats Insulaires qui comprend 7 membres, les Iles Cook, Les Etats Fédérés de Micronésie, Kiribati, Nauru, Niué, Tuvalu et Palau, et a pour vocation de combiner les intérêts communs des Polynésiens au sein de la grande famille du FIP. 

Leaders des Petits Pays Insulaires à leur réunion annuelle du FIP - Iles Cook- Aout, 2012 - Crédit photo PacNews/PINA





Le premier Ministre des Iles Cook, Mr Henri Puna a déclaré à PacNews que le GLP : « n’est pas créer pour concurrencer les autres Groupes au sein du Forum, mais plutôt pour travailler sur des problématiques communes au triangle de la Polynésie, notamment en se référant au Pacific Plan »

Le GLP a aussi acceuilli la demande d’une délégation de Rapa-Nui, Iles de Pâques, les représentants des Iwis, qui regroupe 56 tribus Maories et une communauté Hawaïenne pour intégrer le Groupe.

Le Premier Ministre Samoan, Tuilaepa Sailele Malielegaoi s’est dit intéressé par l’expérience des Iwis dans le traitement des affaires coutumières.

Le GLP avait convenu à sa réunion de constitution en 2011, que les populations Polynésiennes Indigènes pouvaient obtenir un statut d’observateur dans le Groupe sur décision consensuelle des Leaders.

Le premier exemple concret sur lesquels se penche, le GLP, c’est le projet de câble sous-marin depuis la Nouvelle-Zélande. Ce projet a récemment échoué et ils se tournent désormais vers l’alternative de le faire passer par Fidji, Tonga et Samoa. Les proximités géographiques des Pays membres est prise en compte dans ce dossier, et les possibilités de relier Niué et les Iles Cook a ce câble deviennent envisageables. « C’est pourquoi, il devient raisonnable que ces intérêts communs et particuliers à la Polynésie, soient portés par un sous-groupe Régional au niveau plus large du Pacifique » a dit le PM des Iles Cook à PacNews.

En Novembre dernier, la question s’était aussi posée si Fidji, considérant ses liens coutumiers et ancestraux avec les Polynésiens allait intégrer le GLP. Fidji préside depuis 2010, le Groupe Fer de Lance Mélanésien, (GFLM).

Magalie TINGAL, 
Sept, 2012.
Suva- Fiji


Friday, August 31, 2012

Pac Scoop/RDK/PMW : NEW CALEDONIA: Uproar over use of Kanaky name lingers on


 OPINION: NOUMEA (Pacific Scoop / Radio Djiido / Pacific Media Watch): Does a recent controversy about use of the word “Kanaky” by  French Overseas Minister Victorin Lurel make us laugh or cry?

At his meeting with the President of the Northern Province of Kanaky/New Caledonia, Paul Néaoutyine, Lurel “dared” to say Kanaky referring to the indigenous name for New Caledonia.

Local news media reports had the pro-France political parties panicking and press releases were going out in droves.

Caledonie Ensemble (New Caledonia Together) said the minister had trampled on  the territory’s “sovereignty” that the people of New Caledonia would decide on according to the Noumea Accord.

Will it be Kanaky ? Kanaky/New Caledonia? That’s the question?

Sometime between 2014 and 2018, selected voters will have to express themselves on a referendum on independence for the French-ruled Pacific territory.

Meanwhile, many sovereign identity issues have been voted on in the Congress of New Caledonia, such as the currency design, the anthem, and recently the flag that the Prime Minister of France, François Fillon, himself raised on July 17,  2010.

Collective amnesia
However, it looks like there is a collective amnesia in the country. Few opponents can just stand there and watch an indigenous people lifting the flag with the colours of the pro-independence FLNKS.

As a response to these views and hysterical reactions from the pro-France political parties, minister Lurel asked: “Yes, I said Kanaky, but is it a swear word?”

Unfortunately it looks like the answer is yes for some people. Kanaky is still split between these two political accords, Matignon 1988 and Noumea 1998 – particularly when an election is coming up.

Now there is a a part of New Caledonia where the people don’t even realise that there are indigenous “Kanak people” there.

But, the FLNKS, as the political representative of the Kanak people, should be more united to make a sense of the reality.

How can we explain that after 25 years of struggle and two accords with France, Kanak people are still in a minority and treated like this in their own land?

http://www.pmc.aut.ac.nz/pacific-media-watch/new-caledonia-uproar-over-use-kanaky-name-lingers-8055

http://www.radioaustralia.net.au/international/radio/program/pacific-beat/kanaky-a-new-swear-word-in-new-caledonia/1000244

Magalie TINGAL,
August, 2012,
Suva - Fiji Islands

Procédure d'inscription sur les listes électorales - Avant le 31 Décembre 2012


JE DOIS VOTER EN 2014 AUX PROVINCIALES
 et AU REFERENDUM 
 
JE M’INSCRIS SUR LA LISTE SPECIALE DES ELECTEURS DE LA COMMUNE OU J’HABITE 


Dépôt de gerbes 14 juillet 2012 - MwaKaa- Nouméa
Crédit photo : Géronimo Bailly - Pacifikanakynews

Avant le 31 décembre 2012, voire 2013 après ça sera trop tard ! 

 

Qui est concerné ?


  • Je suis déjà électeur mais figure sur le tableau annexe qui ne permet pas de voter aux élections provinciales

    vous êtes 1870 électeurs Kanak concernés


  • Je ne me suis encore jamais inscrit sur une liste électorale,
  •  J’ai retrouvé mes droits civiques, je dois me réinscrire sur la liste électorale spéciale
  •  J’ai été radié de ma commune où je vote habituellement, je dois me réinscrire sur la liste électorale spéciale de la commune où j'ai déménagé.
  • Je ne suis pas au Pays, un membre de la famille peut faire les démarches à ma place. Lui donner alors une lettre de procuration signée et les copies nécessaires

Pour faire la démarche, où dois-je me rendre ?

Au bureau des élections de la mairie où j'habite, tout au long de l'année, aux jours et heures ouvrables. 

Quels papiers dois-je fournir ?


  1. Un justificatif d’identité :  ex: carte d’identité -  passeport - livret de famille
     
  2. Un justificatif de logement : ex : facture d’électricité- facture d’eau - de téléphone.
 Si j’habite chez la famille :
  •  Une attestation d’hébergement, la copie de la carte d’identité du logeur et la copie d’une facture d’électricité ou d’eau de son logement 

             Si je vis dans un squat :
  •  Une attestation d’hébergement du président de l’Association pour un Logement Décent,  ADLD, (M. Paul Divou) et la copie de sa carte d’identité.

    Et  j’ajoute des justificatifs supplémentaires  pour être sur la liste spéciale

Si je suis né(e)  après le 31 octobre 1980, je fournis :


  1. Un justificatif où figure le nom de mes parents (une copie d’acte de naissance ou copie du  livret de famille …)
  2. Une attestation d’un de mes parents inscrit sur une liste spéciale d’une des mairies du Pays (copie de sa carte d’électeur ou 1 attestation de la mairie où ce parent est inscrit


    Si je suis né(e) avant le 31 octobre 1980, il faut : 

 remplir les conditions du scrutin du 8 novembre 1998  (avoir vécu en Nouvelle Calédonie depuis au moins 1988)

ou, à la date du 8 novembre 1998, avoir été placé sur le tableau annexe.

Fournir   un justificatif par année de vie en NC durant 10 ans, de 1998 à 2008  

par exemple:
  • Une attestation d’un coutumier précisant que la personne appartient au clan depuis sa naissance jusqu’à ce jour
  • ou des certificats de scolarité,
  • ou certificats de travail,
  • ou relevé de pointage a l’APE,
  • relevé CAFAT ou
  • des avis d’imposition, de non imposition, ou 
  • copie de carte d’AMG,
  • ou attestation d’hébergement durant au moins 10 ans ,
  • ou factures d’électricité  pour chaque année
  • ou tout autres documents utiles parfois devant  incluant au besoin  un séjour à l’extérieur du Pays pour raisons d’études, de maladie,  professionnelle

J’arrive en mairie, que se passe-t-il ?

Ma demande exprimée, le personnel de la mairie doit me faire remplir 2 formulaires: 

  1.  pour figurer sur la liste générale (sauf les 1870 électeurs kanak qui sont déjà sur la liste générale
  2. Le formulaire  pour figurer sur la liste spéciale
Si la mairie oublie de me donner ce 2ième formulaire, je le réclame (la commission politique et citoyenneté peut  fournir ce formulaire  afin de l’avoir avec soi) 


Une fois le formulaire tamponné par la mairie,  réclamer  une copie de cette demande et la conserver.
(Ca peut servir si la mairie oublie de présenter mon dossier d’inscription à la commission de contrôle en mars l’année suivante !)
Fournir  toutes les pièces demandées.

Attention certaines mairies (Nouméa par exemple), refusent de faire les photocopies à partir des originaux, donc, venir avec toutes les photocopies, c’est plus sûr !
Si je n’ai pas fourni  tous les justificatifs, je complète ma demande le plus rapidement possible auprès de la mairie.


Durant toute l’année, possibilité d’aller vérifier en mairie que l’on soit bien sur la liste spéciale 

Surtout n'hésite pas à contacter  la commission Politique et citoyenneté du FLNKS et du Parti Travailliste, si besoin : 

 Maryka : 84 90 76 – Florenda : 83 84 88 – Mado : 82 51 09 -

HNALEP : 91 59 65 – Jean Philippe : 92 13 32 – Saïko : 76 02 38 



Crédit : Commission politique et citoyenneté du FLNKS et du Parti Travailliste.